Post de Laurent de Rauglaudre

Faut-il substituer le mot « croissance » par le mot « robustesse » ? On ne compte plus les débats, les disputes, les livres et autres conférences autour des bienfaits et méfaits de la croissance. Or, regardez ce qui se trame dans les recherches qui approfondissent le biomimétisme, mot qui signifie chercher exemple sur la manière dont les plantes et les animaux, avec des milliards de stratégies, de tactiques, d’innovations, traversent les âges. Certains animaux et certaines plantes, autour de vous, sont là depuis des millions, des dizaines de millions, des centaines de millions d’années. Il y a peut-être quelques leçons à en tirer. Si vous vous penchez sur la question du biomimétisme, un mot revient régulièrement : « robustesse ». Le dictionnaire de l’université de Caen propose cette liste de synonymes à robustesse : ☘️ fermeté,  ☘️ force,  ☘️ puissance,  ☘️ résilience,  ☘️ résistance,  ☘️ sève,  ☘️ solidité,  ☘️ vigueur J’aime beaucoup. Comment orienter les stratégies d’entreprises pour qu’elles soient robustes plutôt qu’en croissance éternelle (après la phase de création et d’adolescence, où bien entendu, il faut de la croissance pour survivre) ? Dans la nature, l’excès de croissance mène à l’abondance qui développe la compétition entre les espèces ou à l’intérieur même des espèces. En revanche, la pénurie stimule la coopération… Est-il possible de sortir de la tension entre compétition et pénurie et rendre nos organisations robustes ? Pour une entreprise, robuste pourrait se traduire ainsi : 🌍 « impact positif sur le long terme »,  🌎 « innovation dans une perspective circulaire »,  🌏 « grandir pas seulement en taille, mais en compétence, en service, en profondeur » Dans la conférence que je suis en train de créer (Devenez le leader responsable… de votre vie https://is.gd/DDwzuF), j’évoquerai le biomimétisme… Devenir robuste, en s’inspirant du vivant, comment cela peut-il influer votre stratégie personnelle et votre stratégie d’entreprise ? Merci à Pascal Moret pour l’inspiration de ce post...

J’ai créé une nouvelle conférence : « Devenez le leader responsable… de votre vie ». Vous cherchez un sujet original et un conférencier non conventionnel ? Pour votre prochain évènement d’entreprise, je propose de faire réfléchir votre équipe avec une approche singulière. DEVENEZ LE LEADER RESPONSABLE… DE VOTRE VIE Je mouline le sujet autour : 👉 Des avancées scientifiques tels que l’épigénétique, les neurones miroirs, le biomimétisme... 👉 D’une réflexion sur les 4 ordres economico-technico-scientifique, juridico-politique, moral, éthique... 👉 De la nécessité de se connaître (émotions, injonctions, croyances)... 👉 De pistes concrètes pour faciliter le chemin : ménage des relations toxiques, des courriels, du bruit du monde moderne... 👉 De la possibilité pour tous… de trouver une juste place de leader responsable de sa vie... Ne sachant pas faire autre chose que ce que m’a apporté mon expérience de vie, cette conférence est un agrégat singulier de lectures, d’expériences, d’anecdotes, d’exercices, de gentilles provocations, de profondes réflexions. 🎳  Je dérange et je propose d’élever le niveau d’autonomie. 🍻 Je partage et je renvoie vers des enseignements concrets. 🕯 Je stimule et j’encourage chacun sur son chemin de vérité. Le leadership responsable est le moteur de mon action de conseil. Je peux dispenser cette conférence en France à partir du 12 juin jusqu’à fin août 2024. C’est une proposition originale pour aider à lever le nez des enjeux opérationnels et susciter la curiosité, pousser à l’audace, oser la contribution à créer un monde nouveau. Voici le lien vers la description de la conférence : https://is.gd/MX3Cef Prenez contact… après tout, quel est le risque ?

L'étymologie du mot "consommer" est "détruire, anéantir" (référence : https://lnkd.in/edXzAymK) ... entendu dans le reportage d'Arte : "et si le monde tournait rond" (https://lnkd.in/eXxHqbfa) Food for thoughts...

L’imaginaire et l’éducation… deux leviers pour transformer notre histoire. Chaque jour, dans l’espace de co-working où je travaille, je remplis le réservoir d’eau de la machine à café. Pourtant, ce n’est pas moi qui le vide en entier - la petite citerne doit contenir de quoi remplir 3 ou 4 mazagrans. Si je m’occupe de le remettre à flot presque systématiquement, cela signifie que 2 ou 3 congénères de l’espace se servent et oublient de remettre du liquide magique pour les suivants. Hier, je parlais de traverser l’Atlantique en bateau (https://is.gd/7rvgF9) plutôt qu’en avion (nouvel imaginaire à ré inventer), aujourd’hui, j’évoque un autre grand levier de survie : l’éducation et la transmission. Si je prélève, je dois remplacer, compenser, améliorer. Ce précepte est absent de notre réflexion quotidienne. 👉 Couper un arbre, en replanter deux.  👉 Acheter une chemise, en donner deux (ça allège le placard).  👉 Manger un steak, apprendre une nouvelle recette de cuisine.  👉 Assister à une formation, organiser un « lunch and learn » pour transmettre les apprentissages.  👉 Lire un livre, faire un résumé ou illuminer une idée géniale dans un post. 👉 Signer un beau business, offrir un petit prix à un client en difficulté qui a besoin de vos services. Allongez la liste en commentaires…

Nouvel imaginaire… traverser l’Atlantique en bateau. Ce matin, sur le chemin à pied de mon bureau (la marche donne toujours des idées aussi sottes que grenues), je pense à mon aller-retour en France cet été. Depuis 3 ans, je n’ai pas rendu visite à ma famille, mes amis, et 95% de mes clients sont en France. J’ai donc réservé 3 mois dans l’hexagone et par réflexe habituel, donné des sous à une compagnie aérienne. Pourtant, l’un de mes rêves non accomplis est la traversée de l’Atlantique en bateau (de préférence en voilier). En arrivant au bureau, je cherche les options pour traverser l’océan pour une prochaine fois. Après tout, quand on part pour 3 mois, il est tout à fait jouable de passer 7 à 8 jours en mer pour chaque trajet, ce qui permet de prendre l’air, lire, admirer la nature, vivre en décalage et avec les ondes, continuer de travailler avec ses clients. L’offre n’est pas là. Bien sur, il y a les navires de croisière luxueux mais c’est super cher et ce n’est pas le but recherché. Il y a les cargos, mais la proposition est très peu structurée. Quant aux voiliers, c’est une autre aventure. Ré inventer notre vivre-ensemble, c’est proposer un nouvel imaginaire. Suis-je le seul à être tenté, pour les longs séjours lointains, d’emprunter un bateau ? Si je suis seul, il n’y a pas de marché. Sinon, peut-être que de jeunes entrepreneurs pourraient investiguer la chose… une belle start-up à inventer.

Juste pour ceux qui n'ont pas compris l'urgence de légiférer l'utilisation de l'IA. Terrifiant... si ce n'était que drôle...

Aujourd’hui, j’ai envie de mettre à l’honneur Valérie DENIS, coach spécialisée dans le deuil prénatal, et à travers elle tous les indépendants qui prennent mille risques pour réussir leur projet ou rêve de vie. Quand j’ai connu Valérie, elle était participante active et joyeuse à un séminaire que j’animais pour une entreprise de formation professionnelle. Elle posait plein de questions, intervenait avec pertinence et diffusait son entrain et son sourire. Quelques mois plus tard, elle m’a sollicité, en pleine interrogation sur son avenir. Elle avait démarré sa vie comme « fonctionnaire », l’avait prolongée comme « salariée » et s’interrogeait de faire le saut vers « l’indépendance ». Un vrai parcours d’héroïne. Je me souviens de notre premier entretien. Je l’ai écoutée pendant environ 40 minutes sans dire un seul mot : il y avait tant à dire, à lâcher, à oser. Ce qui m’avait le plus marqué, c’est qu’elle était très impressionnée par le mot « consultant » (consultant libre, c’est mon slogan). Ca lui paraissait un cap impossible à atteindre. Nous avons travaillé la confiance et l’abandon de croyances limitantes. Valérie a fait le pas. Elle a osé ce dont beaucoup rêvent. Je sais à quel point les pas suivants ont été difficiles. J’ai vu aussi comment elle a investi sur elle (coaching, mastermind, désert, et pas seulement avec moi). Dans un interview vidéo, elle a affirmé que « le retour au salariat est impossible ». Je suis heureux de mettre Valérie à l’honneur parce que… ➡️ Sa ténacité et sa joie de vivre sont un exemple à suivre pour surmonter les nombreux défis qui se dressent sur la route du freelance qui tente sa chance… ➡️ Son positionnement d’accompagner les parents dans la douleur du deuil prénatal est original, nécessaire, peu glorieux, témoigne de la possibilité pour ceux qui se lancent de trouver un angle singulier, qui leur ressemble… ➡️ C’est une femme et avant que le nombre de femmes mises à l’honneur rattrape le nombre d’hommes mis à l’honneur, il va se passer un certain temps… Valérie a plus d’un tour dans son sac et intervient pour d'autres prestations de conseil, pas seulement sur son coeur de métier auprès des parents dans le deuil prénatal. Si vous avez besoin d’écoute, de sourire, d’angles improbables, d’exemplarité, de courage, d’humilité, de ténacité, et quelques autres trésors qu’elle saura vous transmettre, je vous invite à visiter son site (https://lnkd.in/eZXmrvSD), son profil (https://lnkd.in/eWgwV-Ad) et prendre rendez-vous si vous vous sentez inspirés par ses publications et son parcours (https://lnkd.in/eQEgjybs). ——— Ce post n’a pas été sollicité par @Valérie DENIS qui va le découvrir dans son fil. Il fait suite à un autre post non sollicité sur Arnaud Delubac (https://is.gd/Bpzu64)

Il ne s’est pas présenté au rendez-vous et n’a répondu à aucun des messages que je lui ai renvoyés. Pourtant nous avons démarré un partenariat depuis quelques semaines. Ca vous est arrivé ? Cette fois-ci, je ne lâche pas le morceau. Je fais une recherche sur internet et je dégote une page où prendre rendez-vous avec lui. Je m’invente une identité et crée une adresse courriel spécifique. Je m’enregistre. A l’heure dite, il se présente à l’écran et fait un « ah » de surprise. Je lui demande pourquoi il a disparu, sans agressivité mais en manifestant mon désir de comprendre. Il reconnait qu’il est en situation difficile et blablabla. La question est : « pourquoi diable ne m’a-t-il simplement pas écrit ‘je suis en situation difficile, je préfère suspendre notre partenariat naissant’ ? » Une autre fois, je fais 250 km aller-retour pour un rendez-vous chez Iter. En arrivant, je découvre que mon interlocuteur avec qui j’ai rendez-vous est… parti en vacances. Dans le premier cas, je n’ai aucune responsabilité. Dans le deuxième, j’aurais du faire une dernière validation du rendez-vous pour anticiper le problème (courant) de manque d’organisation de mon prospect. Cependant, il est une question lancinante qui me travaille : pourquoi est-il si difficile de dire « non » ? Pourquoi tant de gens préfèrent ne pas répondre aux courriels, ne pas se présenter aux rendez-vous (surtout en ligne), au lieu d’avoir la courtoisie, le professionnalisme, le courage peut-être, de dire « non » ? Je n’ai pas de réponse à cette question, en revanche j’ai une proposition pour ces personnes qui ont besoin d’aide : prendre un coach, car ce type de bévue coute cher pour la réputation !

Sydney, Australie, je suis en salle de réunion à un étage élevé d’une haute tour, dans les bureaux de la première banque du pays. Debout, je déroule le slideshow du comité de pilotage projet avec le client (la banque)… Je vois mon homologue, directeur de projet, qui pianote sur son écran. Je viens de mettre le doigt sur des dysfonctionnements pour lesquels la responsabilité réciproque est engagée. Après quelque minutes, le directeur de projet me rentre dedans. Je réplique en lui proposant que nous « réglions nos comptes » en dehors de ce rendez-vous qui réunit quelques huiles (« essentielles » peut-être, ouarf). A la fin de la réunion, il m’invite pour un déjeuner le lendemain. Deux heures plus tard, autour d’un rafraichissement, le responsable commercial australien de la startup m’apprend que, par erreur, le directeur de projet de la banque l’a mis en copie d’un message envoyé à un collaborateur au début de la réunion, pour récupérer quelques billes. Apparemment, il était peu préparé. Quelques semaines plus tôt, le CEO de la startup de Montréal m’avait dit dans un moment de grande tension « s’il le faut, j’ouvrirai mes veines pour signer le contrat ». La banque australienne était le premier client, représentant 80% du CA, et la startup était en grand danger, avec un contrat flottant dans les arcanes tentaculaires du département juridique de la banque. J’avais répondu au CEO : « personne ne va s’ouvrir les veines, nous allons mettre en place une gouvernance efficace du projet ». Le voyage à Sydney confirmait l’avancée d’un pilotage clarifié. Le lendemain, je me retrouvais à déjeuner avec le directeur de projet, qualifié par mes collègues qui l’avait croisé, de « brute qui ne comprenait rien ». Je commençais le repas en tête-à-tête par « créer de la relation ». Il me raconta ses exploits en hélicoptère et autres aventures bien australiennes. Puis, l’étape de l’apprivoisement passé, il sortit son iPad et me présenta par le menu, à ma grande surprise, une stratégie ambitieuse de la banque, dont notre produit servait de centre névralgique. J’étais sidéré. L’agenda du reste de la semaine à Sydney fut restructuré, et le déjeuner d’avant départ avec les huiles fut joyeux et détendu. Y aurait-il deux ou trois enseignements de pilotage et de gouvernance projet dans cette histoire… allez savoir…

Un client évoque que je suis « cher ». Alors, je décide de lui dévoiler, comme à vous, ma rémunération 2023. En 2023, année « moyen plus pour moi », en totalité, rien de caché, je me suis versé 60 000$Can net, soit environ 42 000€, soit environ 3500€ par mois, soit moins de la moitié de ce que j’ai touché il y a 21 ans quand j’ai quitté le salariat, soit moins de 20% de ce que gagnent certains de mes clients, soit entre le tiers et le cinquième de ce que touchent mes copains restés en entreprise. La réalité est que, depuis que je fais ce métier, j’ai rencontré des centaines d’indépendants dont très peu, mais alors très peu, ont une rémunération régulière à 6 chiffres ou même n’atteignent jamais ce montant, alors qu’ils peuvent le prétendre en étant dans le système. Beaucoup se découragent d’ailleurs. Je comprends qu’acheter un bel ordinateur donne davantage l’impression de faire un investissement utile que payer un olibrius qui fait réfléchir, cependant… Rappelez-vous que : ===> Quand vous faites un plein d’essence… ===> Quand vous payez vos courses au supermarché… ===> Quand vous vous équipez d’un logiciel génial auprès d’un major… Vous ne négociez pas le prix, alors que vous ignorez où va l’argent. Quand vous faites bosser un indépendant, vous nourrissez une famille. Pensez-y. Bien sur, il convient d’amener de la valeur. La plupart des freelance ont de grands talents et font de nombreuses actions non rémunérées, pour trouver des clients bien sur. J’écris cet article pour lever un coin de voile d’une réalité peu connue : jamais on ne me demande « combien tu gagnes ? », par pudeur sans doute. Le même client qui a évoqué la « cherté » de mon offre, m’écrit un peu plus bas : « tu as de l’impact, ceux qui pensent le contraire sont des menteurs ou des jaloux ». Ca fait plaisir à lire, ainsi que les commentaires/témoignages spontanés ou sollicités (il faut bien faire sa pub) ici sur linkedin ou ailleurs sur YouTube ou autre. « Non rien de rien, non je ne regrette rien » J’explique dans cet article « 10 risques à être entrepreneur » (https://is.gd/xs2KbO) le grand cadeau caché derrière le choix de se mettre à son compte. Mais ce type de remarque me reconnecte toujours à une scène que je vous invite à trouver dans l’un des 2 films qui se suivent d’Henri Verneuil, Mayrig (https://is.gd/09DrIC), et 588 rue Paradis (https://is.gd/bHtSnu) dans lequel Richard Berry donne une leçon magistrale de négociation pour défendre sa mère.