Post de Laurent de Rauglaudre

Voir le profil de Laurent de Rauglaudre

Je vends liberté et leadership responsable : coaching + intelligence collective. Expérience de startup à leader mondial (Gemplus) puis consultant libre depuis 2003. Né en 317ppm

Si j’avais pris un coach, je ne me serais peut-être pas fait virer… J’ai raconté dans cet article « bref, je me suis fait virer épisode 2 » (https://is.gd/zsovx5) comment je suis tombé de mon arbre en 15 minutes mémorables, alors que je n’avais vu venir aucun signe précurseur. En réalité, la prise de poste est un moment très sensible : - nouveau vocabulaire, produits, clients, positionnement marché - nouveaux collègues, chefs, collaborateurs - nouveaux outils, nouvelle culture Tout le monde ne vous attend pas les bras ouverts. Même si votre « recruteur » vous a trouvé génial dans les entretiens de séduction réciproque, certains voient votre arrivée comme un dérangement voire un risque, d’autres comme une opportunité voire une libération. Il y a des agendas cachés. Or, rempli de bons sentiments, d’idées fraiches, d’envie de réussir, il est classique de se lancer dans l’action, entrer dans le tourbillon, donner de son mieux. C’est probablement une erreur ! La vigilance s’impose et le coaching de prise de poste est une option à considérer. Je me souviens avoir aidé un de mes clients, alors que son boss voulait renouveler la période d’essai sans raison, juste comme ça, par habitude. Après des semaines à plein régime, mon client était tombé dans le doute : devait-il refaire son cv ? Nous avons travaillé un entretien pour confronter son chef à la bourde qu’il était en train de faire : comment pouvait-il d’un coté envoyer encouragements et félicitations, de l’autre mettre un grand coup de canif dans la confiance en évoquant la reconduite de la période d’essai ? Rien de tel pour casser l’élan. Après l’entretien, le fameux boss retira sa « menace » de renouvellement. Bingo ! Dans mon cas, raconté dans l’article de mon blog, si j’avais pris un coach, j’aurais sans doute sorti un plan plus rapidement, j’aurais osé virer une collaboratrice qui me savonnait consciencieusement la planche, tout en démontrant des incompétences notoires (et couteuses). Elle fut virée quelques semaines après moi. Mais... j’étais trop seul pour prendre le juste recul. J’ai admiré l’un des mes anciens boss qui, prenant son poste, s’était tu pendant 2 mois. Il participait aux réunions et ne disait rien. Je me demandais ce qu’il avait en tête. Juste un jour en réunion où je m’énervais contre une décision stupide, il était resté silencieux, avait doucement posé sa main sur mon bras en me murmurant « ne t’inquiète pas, on ne fera pas comme ça ». Puis, après avoir écouté tout le monde et observé le système, il présenta son plan, audacieux et stimulant. Avait-il un coach ? That is the question… Ce qui est certain, c’est qu’il avait pris un soin très particulier à noter, analyser, ne prendre aucune décision, ne rien dévoiler jusqu’à sortir du bois avec une démonstration spectaculaire de son talent de manager. Histoire à méditer. La prise de poste : un moment particulier, de fragilité, où il peut être habile d’être accompagné… https://lnkd.in/dhq4D4MF

Bref, je me suis fait virer (épisode 2)

Bref, je me suis fait virer (épisode 2)

https://je-suis-manager.com

François Gamonnet

Adoptez les méthodes des personnes très efficaces│42 ans d'expérience en gestion du temps, priorités, projets │

1 ans

Tu as été libéré de tes chaines !

  • Aucune description alternative pour cette image

Identifiez-vous pour afficher ou add a comment